Projet Montréal : il est temps de réhabiliter Richard Bergeron

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Projet Montréal tiendra ce soir son événement annuel de financement et célébrera, par la même occasion, les 15 ans de sa fondation. Dans un style on ne peut plus euphémique, les plateformes numériques du parti précisent ainsi que des « citoyennes et citoyens avides de changement » s’étaient réunis pour bâtir une formation politique, autour de l’urbanisme durable, de la qualité de vie et de la saine gestion. 

L’effort de périphrase cache mal l’inconfort du parti à l’égard de Richard Bergeron, celui de ses deux cofondateurs qui le représenta durant trois courses à la mairie. Sans tomber dans la mauvaise psychanalyse de magazine, on peut admettre que le parti a pu chercher à tuer le père pour grandir et devenir ce qu’il est aujourd’hui. 

Convenons-en, le ralliement tardif à Équipe Denis Coderre et certaines déclarations sur son ancien parti n’ont certes pas aidé à faire passer Richard Bergeron à la postérité de Projet Montréal. Toutefois, les stratégies partisanes, aussi critiquables soient-elles, ne doivent pas faire oublier le rôle qu’il a joué. Dans les toutes premières années du parti, rares étaient ceux qui voyaient dans ce projet politique autre chose qu’un ramassis d’hurluberlus environnementalistes et gauchistes à demi crédibles.

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Les élections montréalaises et l’illustration d’un cycle politique inédit

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Article publié dans le numéro de janvier de la revue l’Action nationale.

Comme souvent, la dernière campagne montréalaise a débuté sur fond de désintérêt poli, d’autant que la réélection de Denis Coderre semblait évidente. Comme un symbole de cette désaffection, depuis le retrait définitif de Louise Harel en 2013, la sphère péquiste s’était illustrée par un désengagement significatif de l’arène locale. En outre, en extrayant peu à peu Montréal de l’analyse nationaliste, de nombreux militants se sont massivement désinvestis du terrain. On dit que certains en étaient arrivés à considérer que l’élection opposerait les deux faces d’une même pièce. Or, cela serait une affirmation simpliste, car la dernière campagne fournit, a posteriori, des éléments prospectifs riches. Notamment, la cartographie des résultats de cette élection atteste d’une concentration originale des suffrages qui tranche avec le clivage peu ou prou est-ouest des scrutins précédents, au profit d’une répartition nord-sud. De ce chambardement électoral, nous faisons l’hypothèse que Montréal est le théâtre d’un cycle politique nouveau, qui se nourrit de la crise de la représentation populaire et qui s’étend à toutes les démocraties.

Des premiers sondages pour la mairie de Montréal

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Chronique hebdomadaire à La Matinale de CIBL 101,5 Montréal

La firme Léger ayant publié la semaine dernière un premier sondage réalisé auprès de 2013 Montréalais, c’est l’occasion d’analyser les chances de succès des équipes sur la scène municipale.

Équilibres politiques à l’Hôtel de ville : ça bouge!

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Logo de CIBLChronique hebdomadaire à La Matinale de CIBL 101,5 Montréal

Suite à l’adhésion de Russell Copeman et de Richard Bergeron à Denis Coderre, on fait l’état des lieux des forces en présence à l’Hôtel de ville de Montréal.

Quatre trente sous pour une piastre…

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Texte publié dans l’édition du 19 août 2009 des quotidiens Métro et Le Devoir

Nul ne saurait nier que l’engagement de Mme Harel dans la course à la mairie de Montréal a suscité un regain d’intérêt précieux pour une campagne qui était partie sur de bien tristes bases. En bénéficiant du légitime engouement populaire que l’on sait, elle a fait le choix de se joindre à Vision Montréal pour « amorcer un nécessaire et profond mouvement citoyen de changement à Montréal ».

Hélas, ces prétentions n’auront pas résisté bien longtemps aux pratiques politiciennes usées jusqu’à la corde. Avec consternation, bien des citoyens auront donc certainement constaté que rénovation rime, en fait, avec chaise musicale et approximations chez Vision Montréal. Il va sans dire que le recrutement de l’ex-présidente d’Union Montréal, Mme Paris, n’est en rien un gage de sa bonne foi et que celle-ci n’eut pas un traître mot à redire de ses compagnons en plein cœur des différents scandales du printemps dernier. Que dire encore de ces mensonges éhontés aux médias quant au soi-disant débauchage de M. Hanna (rappelons que selon l’équipe Projet Montréal, il n’aurait jamais été des leurs) ou à l’utilisation de noms respectés en prétendant avoir eu leur appui?

La confiance des électeurs est une noble chose qui doit être respectée. Nous étions habitués à voir l’équipe de Gérald Tremblay en abuser, notamment en voyant Mme Fotopulos se présenter dans Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce en espérant peut-être faire oublier sa piteuse gestion du Plateau. Qu’il en soit de même pour le parti de Louise Harel est toutefois fort décevant, et les Montréalais ne sauront être dupes de ces basses-œuvres, renvoyant certainement dos à dos deux formations politiques qui n’ont finalement de différent que le nom.