Un scénario d’apprentissage actif en sciences politiques :
Produire un sommaire décisionnel typique d’une politique montréalaise.
Scénario commenté en vidéo :
Traduire efficacement les principales notions relatives à la typologie des régimes politiques en schématisant leur organisation.
L’activité proposée se déroule à la mi-session du cours d’Idéologies et régimes politiques (385-RPM-DN). Il s’agit d’un cours spécifique du programme de sciences humaines qui est généralement suivi au deuxième trimestre de la formation collégiale. L’enseignement en question vise à développer la compétence 022N, soit « discerner l’apport de connaissances disciplinaires (en l’occurrence, les sciences politiques) à la compréhension du phénomène humain ».
Sur le fond, c’est un cours d’introduction qui peut parfois déstabiliser des étudiants pour qui la discipline semble souvent très éloignée et pour qui les préjugés négatifs sont nombreux. De plus, très peu de bases disciplinaires ont pu être abordées au préalable, à l’exception de quelques grands principes de fondamentaux et généraux, notamment en géographie, en histoire ou en littérature. Finalement, quelques étudiants plus stimulés par la politique dans ces diverses formes peuvent paraître plus avancés que d’autres pour qui le sujet ne représente pas un sujet d’intérêt.
La situation pédagogique implique donc de tenir compte d’un degré d’attention et de motivation très hétérogènes et qui impacterait sérieusement le premier examen en classe si cela n’était pas suffisamment pris en compte.
En l’espèce, notre activité reprendra à grand trait un script dérivé de l’activité « casse-tête d’expertise » développé par Aronson et coll. (1978) ainsi que Kagan (1996). On comprendra donc qu’il s’agira ici de « favoriser l’acquisition et l’intégration de connaissances en mettant la responsabilisation individuelle au sein de son équipe à l’avant-plan afin de favoriser l’interdépendance positive ».
Plus concrètement, l’activité sera donc mobilisée en vue de créer une activité collaborative de révision à la septième semaine, c’est-à-dire avant le premier « intra » prévu à la huitième semaine, et elle se déroulera en cinq à six étapes successives.
Le développement est, somme toute, minime, mais impliquera toutefois une analyse préalable du premier travail de session pour constituer les équipes. Finalement, une série de questions devra être produite et communiquée aux étudiants une semaine avant la séance de révision.
La phase d’implantation impliquera de nous une vigilance importante aux discussions des groupes d’étudiants. Tout en gardant une distance suffisante pour ne pas interférer négativement dans leurs discussions. Par de nombreuses rétroactions, nous veillerons à ce que les étudiants répondent adéquatement aux interrogations du groupe.
Une réflexion devra toutefois être menée quant au temps disponible en amont de la semaine de révision et durant la séance (2 x 45 min en groupes + 30 min en classe).
Sur le plan de la matière, une première évaluation globale de l’activité pourra être effectuée au moment du retour au grand groupe et l’examen la semaine suivante sera un indicateur intéressant pour jauger de l’efficacité de la formule. Un questionnaire en ligne pourra toutefois être communiqué aux étudiants au sortir de l’activité. Ce questionnaire pourrait alors reprendre l’ensemble des questions relatives aux six thématiques.
Travail collaboratif de production et de diffusion d’une entrevue radio en baladodiffusion à l’aide du discours produit par un acteur politique montréalais.