Introduction
Un désert alimentaire est une expression qui provient à l’origine du Royaume-Uni. Elle trouve sa provenance dans les années 90 alors que les Britanniques utilisaient plus précisément le terme « food desert » pour illustrer le fait que le territoire d’une ville pouvait être affecté par un abandon des chaines alimentaires populaire. Cette carence se voyait surtout dans les quartiers plus pauvres. Chez nous et plus récemment, ce même phénomène a aussi pu être observé et étudier. L’étude géomatique effectuée par santé publique en 2006, à Montréal, est un exemple qui représente bien l’intérêt croissant pour ce phénomène. De plus en plus, les intervenants sociaux veulent sensibiliser le gouvernement face à ce problème. Plusieurs ont senti le besoin d’adopter des politiques pouvant améliorer la desserte du public en produits alimentaires dans les quartiers plus démunis (PU). D’ailleurs ces intervenants veulent démontrer qu’il existe une corrélation entre la pauvreté et la carence alimentation à laquelle on doit s’attaquer.
Encore aujourd’hui les commerces alimentaires de proximité à Montréal sont plutôt rares et cette rareté représente un problème dans les secteurs plus pauvres de la ville, tels que dans les quartiers Rosemont et Hochelaga. Dans le cadre de notre analyse, nous identifierons des zones relevées sur l’île de Montréal et pouvant être considérés comme des déserts alimentaires. Nous aborderons par la suite les méthodes utilisées pour remédier à ceux-ci. Aujourd’hui, le ministère de santé publique, par des exercices techniques, tente d’évaluer l’évolution des déserts alimentaires sur l’île de Montréal. Ainsi, à l’aide d’informations relevant de l’actualité montréalaise et de ces exercices d’étude, nous expliquerons comment nous pourrions aider l’île de Montréal à contrer ce problème dans les prochaines années.

I. Problématique
L’objectif est d’expliquer d’une façon complète, mais tout de même synthétique la problématique des déserts alimentaire afin d’encourager la réflexion sur un enjeu important. Pour ce faire, il y a lieu de résumer l’information disponible tirée de données statistiques, de l’actualité et de la littérature sur le sujet.

A. Problématique de déplacement et de pauvreté
Le premier problème occasionné par ces déserts alimentaires en est un de déplacement. Moins il y a de magasins à proximité, plus la population doit se déplacer pour trouver des denrées… La commercialisation des produits alimentaires se fait aujourd’hui presque uniquement dans des magasins de grande surface. Contrairement à la situation qui pouvait exister il y a de cela 50 ans. À cette époque il y avait un plus grand nombre de détaillants. À titre d’exemple on peut penser au dépanneur et magasin général que l’on retrouvait sur les artères plus passantes, plus précisément sur des rues telles que : la rue Ontario et Notre-Dame (quartier ouvrier). Les gens y avaient accès souvent à pied puisque ces magasins étaient situés à proximité de leurs logements. Aujourd’hui, ces petits marchant ont disparu du à l’arriver des magasins grandes surfaces. Ces nouveaux magasins modernes misent sur des espaces plus grands et bien souvent attirant une clientèle éloignée n’habitant pas dans le voisinage immédiat. Par conséquent, plusieurs endroits de la ville ne sont pas desservis par des points de vente alimentaires pour la population moins bien nantie ou ayant de la difficulté à se déplacer.
Il est d’ailleurs important de mentionner qu’en 2010, « on établit que 40 % des Montréalais habitaient un désert alimentaire et que seulement le deux tiers des gens qui y vivent consomment moins de 5 portions de fruits et légumes par jour » . Ceci étant dit, il est choquant de savoir que seulement 60 % de la population montréalaise a accès à des marchés populaires. À titre d’exemple, un citoyen est considéré comme habitant dans un désert alimentaire lorsque celui-ci réside à plus de 1 km d’un commerce de proximité. D’ailleurs, lorsque l’on observe la carte des déserts alimentaires de Montréal (annexe 1), nous remarquons rapidement que les arrondissements plus à risques sont effectivement ceux qui sont les plus pauvres.

B. Problématique de santé publique

Le deuxième problème occasionné par ces déserts concerne la santé publique. Le consommateur victime de cette situation se voit restreint quant à l’éventail des produits à sa disposition. Celui-ci fera alors ses emplettes dans des commerces qui sont moins connus pour offrir une nourriture de qualité. Là où se situait auparavant un magasin général offrant des fruits et légumes frais, se trouve aujourd’hui un dépanneur avec sa nourriture de type industriel et usiné. D’ailleurs, la plupart du temps le client fait ces achats avec un budget restreint ne lui permettant pas d’acheter une grande quantité de produits. À cet effet, cela est préoccupant pour les gens œuvrant dans le secteur de la santé. Ceux-ci formulent des hypothèses qui s’avèrent juste quant à certains problèmes de santé pouvant être occasionnées par la male nutrition. Ceux-ci peuvent être énumérés comme suit : le surplus de cholestérol, le cancer, l’obésité, etc. Afin de remédier à tout cela, le gouvernement provincial et des services communautaires travaillent à l’élaboration d’un plan d’action visent à éduquer la population, leur procurer une alimentation de qualité et ainsi contrer ces problèmes.

II. Comment a été traitée la problématique?
A. Sur l’île de Montréal
Au fil du temps, les conséquences néfastes occasionnées par les déserts alimentaires ont été affrontées de différente façon. Voici, certains exemples d’efforts qui ont aide à minimiser les effets néfastes de ceux-ci à Montréal. À cet effet, la ville a pris l’initiative de mobiliser ses citoyens afin que ceux-ci profitent de ces divers projets sociaux. Ceux-ci avaient comme objectif de permettre l’économie et l’amélioration de la qualité de vie de la population.

Certaines de ses solutions ci-dessous, nous ont été présentées lors de la télédiffusion de l’émission l’Épicerie, présentée le 18 février 2015 à Radio-Canada. La thématique de l’épisode portait précisément sur les déserts alimentaires montréalais et régionaux. Cette émission a présenté différentes solutions mises de l’avant dans différents arrondissements. À titre d’exemple : Le Petit Marché de l’Est dans Rosemont présente l’exemple parfait de l’amélioration des services alimentaire de proximité avec l’implantation d’une fruiterie d’économie sociale. En effet, « c’est un organisme sans but lucratif, une entreprise d’économie sociale et solidaire dont les surplus sont réinvestis dans la fruiterie, qui offrent des prix plus compétitifs à la communauté » . En résumé, la population de Rosemont se voit donner accès à des aliments plus santé et abordable par cette initiative fort simple.
D’ailleurs, il existe des marchés locaux (Faubourg Saint-Laurent) et des marchés ambulants qui sont aussi accessibles aujourd’hui 12 mois par année aux gens de Montréal, mais pas à tous. Il reste ainsi un bout de chemin à faire avant que chaque citoyen puisse avoir accès à une nourriture variée, de qualité, et ce, à de bons prix.

III. Beaucoup de travail!
Dans le contexte urbain de la ville de Montréal, plusieurs étapes restent à être franchies avant d’offrir l’accès complet à une saine alimentation pour sa population, par le biais de services alimentaires de proximité. Aujourd’hui, même si ce ne sont pas tous les secteurs qui sont affectés par les déserts, la population doit effectuer bien souvent des déplacements en automobile ou transport en commun pour pouvoir acheter les denrées qu’elle recherche. Par conséquent c’est « dans une perspective de développement durable que cette situation devra être analysée, car elle appelle à de nouveaux aménagements urbains, de nouveaux moyens commerciaux et écologiques- pour assurer l’approvisionnement ». Il reste ainsi plusieurs objectifs à rencontrer avant de pouvoir assurer une desserte alimentaire complète à tous ces citoyens.
A. Une population montréalaise en santé
Toutefois, il ne faut pas se décourager puisque de nos jours les déserts alimentaires ont grandement diminué dans certains secteurs de la ville. Prenons l’exemple de Mercier-Est qui voit son indice de désert alimentaire diminuer depuis les 10 dernières années. L’arrondissement d’Anjou est dorénavant doté d’un réseau de commerces de proximité plus adéquat desservant sa population. Cependant, « des zones subsistent toujours, mais la situation s’est améliorée et continue de s’améliorer » dit Louise Drouin.
À cette fin, la ville devra continuer de suivre à la lettre les propositions appliquées par les politiques instaurées dans le plan d’urbanisme de la ville de Montréal quant à l’accès à l’alimentation. À titre explicatif, le plan d’urbanisme est géré par le conseil municipal de Montréal. Il représente « les orientations et objectifs d’aménagement ainsi que les paramètres règlementaires de la municipalité, en conformité avec les lignes directrices du SAD » . celle-ci a été adoptée par les différents conseils d’arrondissement de la ville.

Conclusion
Pour conclure, nous pouvons d’abord, par ce bref survol de la situation montréalaise, mieux comprendre le défi à la santé publique que représentent les déserts alimentaires.
De plus, il ressort notamment que le manque de commerces alimentaires de proximité vient créer des problèmes de santé. Quoi qu’il en soit, il existe tout de même une politique d’aménagement venant favoriser la construction de ceux-ci (PU). Cette volonté de la ville et des citoyens vient créer de nouveaux commerces plus locaux et solidaires face aux populations plus pauvres. Ces initiatives permettent à l’arrondissement de la ville de voir à l’amélioration de la connectivité des commerces.

Le dernier constat est très positif étant donné que le problème semble avoir diminué depuis les 10 dernières années. Fort de ce progrès nous pouvons imaginer qu’un jour les initiatives entamées par la ville et ces différents organismes communautaires pourront venir à bout de ce problème dans la métropole. Nous verrons bien ce que le futur réserve au commerce de proximité! De notre côté nous lui souhaitons bon succès.

 

Bibliographie

SANTÉ PUBLIQUE (2006) Direction de santé publique Montréal, Dans l’accès a des aliments santé à Montréal.(site web). Consulté le 9 février 2016 de : http://publications.santemontreal.qc.ca/uploads/tx_asssmpublications/2-89494-516-7.pdf

LE JOURNAL DE MONTRÉAL (2011), Isabelle Huot, Habitez-vous un désert alimentaire? (site web). Consulté le 8 Janvier 2016 de : http://fr.canoe.ca/artdevivre/cuisine/nouvelles/archives/2011/10/20111003-151208.html

RADIO-CANADA (2016) L’épicerie, Les déserts alimentaires. (Site web). Consulté le 8 janvier 2016 de : http://ici.radio-canada.ca/tele/l-epicerie/2014-2015/segments/reportage/1150/desert-alimentaire

LE PETIT MARCHÉ DE L’EST (S.A) Rosemont, fruiterie d’économie sociale. (site web). Consulté le 8 février 2016 de : http://www.petitmarchedelest.org/

STEVE CARON(2015) journal le métro, Désert alimentaire : de l’amélioration depuis 10 ans.( site web) Consulté le 9 février 2016 de : http://journalmetro.com/local/mercier-anjou/actualites/852395/desert-alimentaire-de-lamelioration-depuis-10-ans/

Ville de Montréal (S.D) La ville de Montréal, Plan d’urbanisme de la ville ( site web) Consulté le 9 février 2016 de : http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=7717,97671597&_dad=portal&_schema=PORTAL

richoz / Pixabay

 Identification

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Contexte

Depuis la fin du XIXe siècle, le visage du commerce de détail montréalais a considérablement changé. Autrefois, le commerce de détail à Montréal représentait une partie importante de la vie de quartier. Il était générateur d’emplois et offrait les principaux services de proximité dont la population avait besoin. On y retrouvait des places publiques animées qui permettaient aux gens de se rencontrer et d’échanger. La rue commerçante était ainsi le cœur d’activité qui rendait les quartiers vivants.

Si la modernisation du centre-ville, principalement grâce à la construction du Métro et à l’érection de plusieurs édifices à bureaux, sous Jean-Drapeau dans les années 1960 a pu permettre de maintenir le dynamise des commerces de la rue Sainte-Catherine, la situation fut considérablement plus difficile pour les artères commerçantes des quartiers périphériques. De grandes artères commerciales comme le boulevard Saint-Laurent ou la promenade Ontario, autrefois vivantes et animées, ont été complètement transformé. Les locaux vacants se sont multipliés, les services ont fermé leurs portes et la qualité des commerces a considérablement diminué. Ces quartiers autrefois animés ont totalement perdu leur vitalité. Certaines initiatives, comme l’installation en 1984 d’une marquise le long de la Plaza Saint-Hubert afin de concurrencer les centres commerciaux intérieurs, ont tout de même permis à moyen terme de sauver certaines de ces artères. Les secteurs commerciaux de Montréal, métropole économique et culturelle du Québec, n’ont plus la vigueur qui a fait leur fierté à une certaine époque. L’attrait commercial de la ville de Montréal se trouve ainsi réduit qu’au secteur du centre-ville.

Le 24 novembre 2008, afin de dynamiser son secteur commercial, la ville de Montréal a obtenu de la part du gouvernement du Québec l’autorisation d’étendre ses heures d’ouverture dans des secteurs à fort potentiel touristique. Ces secteurs sont situés dans l’arrondissement Ville-Marie au centre-ville, dans le faubourg Saint-Laurent, dans le Quartier Latin et dans le Village ainsi que depuis le 15 décembre 2014, dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal autour des axes de la rue Saint-Denis, du boulevard Saint-Laurent et de l’avenue du Mont-Royal. Montréal, de par son statut de métropole et par son rayonnement international possède un potentiel touristique qui va bien au-delà de ses secteurs. Selon les statistiques de l’organisme Tourisme Montréal[1], 9 226 000 de touristes sont venus dépenser près de 2,747 milliards de $ dans la métropole seulement pour l’année 2014. D’autres secteurs situés dans les arrondissements péricentraux peuvent très certainement démontrer leur potentiel touristique afin de donner un coup de pouce à leurs secteurs commerciaux.

Décision(s) antérieure(s)

CM14 1252 – 16 décembre 2014

L’arrondissement du Plateau-Mont-Royal a fait une demande au conseil exécutif de la ville de Montréal afin que les commerçants membres des SDC de l’Avenue du Mont-Royal, du Boulevard Saint-Laurent et de la Rue Saint-Denis puissent prolonger leurs heures d’ouverture jusqu’à 20 heures les samedis et dimanches en vertu du caractère touristique de ses artères commerciales. Le projet pilote fut autorisé par le Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation. Il se terminera le 24 mai prochain.

24 novembre 2008

Un projet pilote de prolongement des heures d’ouverture a été mis de l’avant par le Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation. La requête fut sollicitée par les sociétés de développement commercial (SDC) Destination centre-ville, du Faubourg Saint-Laurent du Quartier Latin et du Village. Il consistait à permettre aux commerçants d’ouvrir leurs portes jusqu’à 20 heures les samedis et dimanches plutôt que 17 heures comme le prescrit la loi. Ce projet pilote de deux ans fut renouvelé en 2010 pour une période de cinq ans, soit jusqu’au 24 mai 2015.

Description

Le présent document vise à permettre à l’ensemble des sociétés de développement commercial situé sur le territoire de la ville de Montréal d’évaluer leur potentiel de développement touristique afin de profiter des périodes d’ouvertures prolongées jusqu’à 20 heures les samedis et dimanche comme c’est actuellement le cas au Centre-Ville et sur le Plateau-Mont-Royal. Les sociétés de développement commerciales concernées à titre préliminaire sont :

  • SDC Plaza Saint-Hubert (Rosemont-La-Petite-Patrie)
  • SDC Plaza Monk (Sud-Ouest)
  • SDC Promenade Ontario (Mercier-Hochelaga-Maisonneuve)
  • SDC Promenade Masson (Mercier-Hochelaga-Maisonneuve)
  • SDC Place Sainte-Catherine (Mercier-Hochelaga-Maisonneuve)
  • SDC Promenade Fleury (Ahuntsic-Cartierville)
  • SDC Wellington (Verdun)
  • SDC Rue Jean-Talon (Saint-Léonard)
  • SDC Petite-Italie – Marché Jean-Talon (Rosemont-La-Petite-Patrie)

Une étude préliminaire au sein de chaque SDC en collaboration avec les mairies d’arrondissements concernés sera nécessaire afin d’évaluer le potentiel touristique de chacune d’elle. Celle qui par leur situation géographique, leur type de commerce ou la présence d’attrait touristique à proximité répondront aux critères, se retrouveront sur une liste finale qui sera proposée au conseil exécutif et, ultimement, au ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation pour approbation.

Justification

Un nombre croissant de commerçants ont demandé dans les dernières années que soit modifiée la législation sur les heures d’ouverture de fin de semaine afin de leur permettre de rejoindre une clientèle plus large. Le potentiel touristique de la plupart des secteurs péricentraux de Montréal n’est plus à démontrer et doit faire part d’une stratégie de développement commerciale plus large. Montréal possède l’avantage d’être une ville multiculturelle qui a beaucoup à offrir à ses visiteurs. Les sociétés de développement commercial pourraient ainsi profiter du tourisme afin de développer leurs activités tout en consolidant leur présence au sein même de leur communauté.

Lors de la présentation du projet d’heure d’ouverture prolongé les fins de semaine par l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, leurs études révélaient que plus de 300 commerçants profiteraient de la mesure au sein de l’arrondissement et pourraient voir leur chiffre d’affaires augmenter de 15 à 20 % par années.

Aspect(s) financier(s)

Les frais administratifs pour la préparation des documents seront pris à même les fonds de fonctionnement des départements et organismes concernés. Des dépenses en communication (création de la documentation à l’usage des commerçant, dépliant informatif, etc.) seront également à prévoir.

Développement durable

Bien que ce projet ne traite pas directement de questions environnementales, il s’inscrit tout de même dans une perspective de développement durable. Le secteur touristique est de plus en plus tourné vers les pratiques de développement durable, et les initiatives qui pourrait émerger au sein des sociétés de développement commercial conservé afin d’attirer davantage de touriste devront inévitablement s’inscrire dans cette logique. Le développement économique de ses artères commerciales devra se faire également en respectant le cadre social dans lequel elles évoluent. Ainsi chaque secteur conservé devra voir à préserver ce qui fait sa spécificité par rapport aux autres. Ses spécificités sont nécessaires à l’image de marque de Montréal qui en fait une ville unique prisée par les touristes à travers le monde.

Impact(s) majeur(s)

En cas d’approbation par le conseil exécutif ou le ministre, les commerces des sociétés de développement concerné pourront profiter d’une plage d’ouverture plus large les soirs de fins de semaine afin de desservir leur clientèle. Il faudra tenir compte de l’achalandage plus élevé les soirs de fin de semaine. Les services de transport en commun de la Société de Transport de Montréal devront peut-être être revus afin d’accommoder la clientèle. Des mesures devront probablement être prises afin d’éviter d’éventuelles nuisances auprès des résidents riverains des zones commerciales. L’expérience acquise dans les secteurs du Plateau-Mont-Royal sera certainement considérée dans la mise en place des mesures à d’autres secteurs.

En cas de refus par le conseil exécutif ou le ministre, le statu quo sera maintenant dans les secteurs concernés. De nouvelles stratégies afin de venir en aide au commerce de détail devront être évaluées.

Tout retard sur l’échéancier prévu pourrait avoir un effet négatif sur l’achalandage et les revenus des commerçants. L’objectif pour la mise en place du projet a été fixé au printemps 2016 afin de profiter au maximum de la période estivale.

Opération(s) de communication

 Afin de répondre aux besoins de communications, une stratégie commune entre les arrondissements et les sociétés de développement commercial a été développée et soumise à la Direction des communications.

Calendrier et étapes(s) subséquentes(s)

Printemps 2015 Consultation auprès des commerçants membre des SDC afin d’évaluer leur intérêt au projet.
Été/automne 2015 Consultation auprès des sociétés de développement commercial et des arrondissements concernés afin de déterminer le potentiel touristique et définir les modalités du projet
Hiver 2016 Dépôt de la demande officielle de prolongation des heures d’ouverture auprès du Conseil exécutif. Étude et adoption de la résolution par le conseil municipal. Approbation de la résolution par le Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation
Printemps 2016 Mise en place des heures d’ouverture prolongée les fins de semaine. 

Conformité aux politiques, aux règlements et aux encadrements administratifs

En vertu de l’article 13 de la Loi sur les heures et les jours d’admission dans les établissements commerciaux (Chapitre H-2.1), le ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation peut, sur demande écrite d’une municipalité locale, autoriser, pour la période et la zone qu’il détermine, que le public soit admis également en dehors des périodes légales d’admission, dans les établissements commerciaux situés dans une zone touristique sur le territoire de cette municipalité.

[1] http://www.octgm.com/toolkit/fr/statistiques/20150330-bilan-annuel-2014.pdf