Tribune publiée dans l’édition du 1er avril du quotidien La Presse.
Après la décision de Québec solidaire de revenir sur ce qu’il était convenu d’appeler le consensus Bouchard-Taylor, des fractures durables risquent de diviser les progressistes.
C’est une décision que l’on peut estimer regrettable considérant la tradition humaniste du mouvement laïque. Le projet d’interdiction du port de signes religieux chez les futurs enseignantes et enseignants, y compris avec une clause de droits acquis, semble avoir pesé lourd dans la balance. Toutefois, le dialogue mérite d’être poursuivi en dépit des divergences de fond.